Après l’incendie du 10 février à Mbansa-Mboma (Congo)

  • After the fire
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Sept jour après l'incendie de l'école de Mbansa-Mboma, la vie a repris au sein du Lycée. Les sixièmes et cinquièmes années ont courageusement repris leurs études après une semaine et les plus jeunes deux semaines après. Il faut le dire la force de volonté était bien au rendez-vous.
 
Mbansa-Mboma est à 120 km de Kinshasa la capitale de la RDC. La majeure partie des élèves viennent de cette ville, d'autres de 500 km vers la ville portuaire de Matadi et d'autres encore des villages environnants.
 
Dans les bus qui les ramenaient à l'école, les élèves scandaient leur joie de retrouver leur jolie pensionnat défiguré par le feu. Elles chantaient leur reconnaissance aux rscj, aux professeurs, aux ouvriers, aux villageois qui leur ont sauvé la vie. Les religieuses ont tout mis en œuvre pour que rien ne puisse manquer à l'accueil des enfants. Tout était propre, décoré avec des fleurs pour un peu plus de gaieté. Elles avaient oublié leur fatigue, les bras ouverts, elles accueillaient les enfants. Toutes les communautés y étaient représentées.
 
Avec le retour des enfants, la vie renaît de la cendre. Peu importe les conditions dans lesquelles elles étaient, la volonté de continuer et d'achever leur année scolaire primait sur le traumatisme. Quelques semaines après la reprise des classes, on commençait à dénombrer par-ci par-là quelques problèmes de santé dû soit au traumatisme, soit aux mauvaises conditions de logement. Ces internes, malades, ont alors été envoyées dans leurs familles respectives pour des soins appropriés.
 
Un grand signe de vie fut le soutien et la solidarité aussi bien au sein de la Société que dans la population autochtone. A travers cet évènement, nous avons expérimenté notre Cor Unum en action. Merci à la Société pour le soutien tant matériel que moral. Nous ne bénirons jamais assez le Seigneur pour avoir reçu tant de choses merveilleuses. 
 
Les travaux de réhabilitations sont prévus pour le mois de juin, en mettant à profit les vacances.
 
 
Avec affection,
 
Marie -Jeanne Elonga rscj