Cartes Postales du passé: s’implanter à Grenoble

Saint Marie d’En Haut, Grenoble - cloister

Après la première fondation à Amiens, la Communauté de Sophie Barat et de ses compagnes – alors appelées « Dilette di Gesù », étant affiliées à un ordre romain – se développe et l’internat aussi.

Le Père Joseph Varin parle à Sophie Barat de la possibilité de rencontrer Philippine Duchesne, une ancienne Sœur Visitationniste, qui vit au Monastère de Sainte Marie D’En Haut, à Grenoble. Pendant la Révolution, la communauté de religieuses cloîtrées de la Visitation a été dispersée, mais en 1801, lorsque le culte religieux a été autorisé à nouveau, Philippine Duchesne est retournée au monastère et a convaincu d’autres (anciennes) sœurs de se joindre à elle pour reformer la communauté. Elles étaient 4, à cette époque, à vivre selon les règles de la Visitation.

Elles sont alors mises en contact avec les « Dilette di Gesù » et la jeune Superieure Sophie Barat se rend à Grenoble pour rencontrer Philippine Duchesne, le 18 décembre 1804. Elles sentent qu’elles peuvent se faire confiance et Philippine accepte finalement de fusionner les 2 petites communautés et c’est ainsi que s’établit la longue et importante base de l’histoire de la Société du Sacré-Cœur.

Le couvent de Sainte-Marie d’En Haut a été tenu par la Société jusqu’en 1832, mais Philippine Duchesne l’a quitté en 1815 pour aller à Paris et fonder une autre communauté de l’ordre.

En 1904, il est entré en possession de l’État et aujourd’hui, le couvent est le Musée Dauphinois.

Vous trouverez des informations et des images actualisées sur le site web du musée.

 

 

 

 


Section |Histoire


Province |Belgique/France/Nederland|Maison Mère


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