La Province de BFN a créé une série mensuelle qui présente la vie et l’œuvre de Madeleine Sophie et nous invite à suivre son exemple audacieux. Lisez l’épisode pour le mois de octobre : Une femme pour les jeunes.
Dates importantes du mois de octobre
- 17 octobre – Journée mondiale du refus de la misère
- 20 octobre – Fête de Mater admirabilis, patronne mondiale des élèves des établissements scolaires du Sacré-Cœur.
Sa vie
Sans être très aisés, les Barat ont suffisamment de revenus pour permettre à leurs enfants de faire des études.
La formation intellectuelle de Madeleine- Sophie est assurée par son frère, professeur au collège de Joigny. Il lui fait découvrir l’importance de l’instruction, même pour les filles et la manière dont cela forme le jugement. Très douée, Madeleine- Sophie suit à la maison ce que son frère enseigne au collège : histoire, littérature, Écriture sainte, latin, mathématiques, grec, physique, initiation à l’hébreu, à l’italien et à l’espagnol. Elle aime lire heureusement !
Le travail intellectuel élève ses pensées vers Dieu. Et comme les jeunes femmes de son époque, elle travaille aussi de ses mains.
Elle est même « ouvrière en linge » et elle brode. Une belle broderie dans la maison natale, à Joigny, en témoigne.
Pour la prière
« Des gens présentaient à Jésus des enfants pour qu’il pose la main sur eux ; mais les disciples les écartèrent vivement. Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. » Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains. » (Marc 10, 13-16)
« Des gens présentaient des enfants à Jésus » : Voir les foules présenter leurs enfants à Jésus et les disciples les écarter, par peur, par jalousie, par souci de bien faire ? Voir une rentrée des classes en septembre ; quelle est l’attente de toutes ces familles pour leurs enfants : est-ce seulement un bon enseignement ?
Quoi d’autre ?
« Laissez les enfants venir à moi » : Jésus accueille chacun. Sentir la spontanéité des petits lorsqu’ils ne sont pas empêchés de multiples manières.
Moi aussi, je suis peut-être empêché(e) ; quelles sont mes barrières pour rejoindre Jésus (manque de temps, idées préconçues, sentiment d’indignité…) ?
Laisser la confiance naître ou renaître en moi pour m’approcher de Jésus.
« Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains » : Accueillir le bien (bene-diction) que Jésus désire pour moi. Si je le souhaite, lui parler de mon désir de simplicité, de vérité. Lui demander la grâce de sentir qu’il se fait proche de moi, tel(le) que je suis.
Des écrits
« Chaque jour la foi se perd, les diffcultés augmentent, et de l’avis de toutes les personnes éclairées, c’est sur l’éducation des jeunes personnes que se base tout l’espoir d’un avenir plus heureux ».
(Conférences de Madeleine-Sophie Barat. Fête de Pentecôte, 1834)
« Travaillons avec plus d’ardeur que jamais. L’espérance de l’Église est dans les jeunes ».
(Madeleine-Sophie Barat)
« Où serait le mérite si l’on ne gardait que des caractères souples et dociles. Il faut travailler avec labeur et persévérance et ne jamais se lasser… Alors on réussit certainement, et j’ose dire que ce sont les caractères les plus forts et les plus diffciles qui, une fois domptés, réussissent le mieux : cette expérience est de tous les pays. »
(Lettre aux Mères en charge, 11 décembre 1845)
« Toute religieuse vouée à la jeunesse doit se prêter aimablement à ces mille petits plaisirs qui font le bonheur des élèves qui ne seront nôtres et en famille avec nous qu’à ce prix. Sans ces vues, sans ce cordial habituel, puisé dans celui de Jésus, ne me parlez pas d’une prétendue Religieuse du Sacré-Cœur ; elle n’a pas compris l’ABC de ses obligations, c’est une maîtresse de pension. »
(P. Perdrau, RSCJ, Les loisirs de l’abbaye)
« « J’ai faim de revoir les enfants », écrivait Madeleine-Sophie alors supérieure générale de la Maison Mère des Feuillantines au pensionnat de la rue de Varenne. « Mettez dans une voiture celles qui sont le plus éloignées de leurs mamans, et arrivez-moi à 4 heures : j’aurai pourvu au goûter. » »
(Vie de la Vénérable Mère Barat par A. Cahier)
« Pour une âme d’enfant, j’aurais fondé la Société du Sacré-Cœur. »
(Pensées et maximes, Madeleine-Sophie Barat)
Photo caption : École du Sacré-Cœur, Marseille, 2021
Textes pour aujourd’hui
« Nous savons que nous devons exploiter le pouvoir partagé et le mettre au service de la mission et du bien commun. Le désir d’être bienveillants et d’être des artisans d’espérance devient sentimental et infructueux sans le pouvoir d’agir. Ainsi, avec passion et générosité, nous déployons toutes nos énergies pour répondre au mieux aux besoins de nos différents apostolats et contextes. En tant qu’éducateurs du Sacré-Cœur, nous sommes convaincus que « éduquer est en soi un acte de justice » et nous tenons à cœur l’appel « d’orienter tous nos efforts éducatifs vers la création de relations d’égalité, d’inclusion, de non-violence et d’harmonie, en croyant que d’avoir la vie et la vie en abondance est le plus profond désir de Dieu. » »
(Chapitre Général 2008, Être des artisans d’espérance dans notre monde béni et brisé, Société du Sacré-Cœur, juin 2019)
Invitation
Madeleine-Sophie a choisi de vivre à la suite du Christ. Elle a fondé une congrégation, des écoles et depuis 2 siècles dans le monde entier, des milliers de familles y présentent leurs enfants.
- Quelle peut être l’invitation du Christ, aujourd’hui, pour moi (attitude, activité…) ; à quoi est-ce que je me sens appelé(e) ?
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