Nous offrions des brochures, des stylos, aimants ou pin’s avec notre logo. Nous avons invité les jeunes à écrire une intention de prière pour leur pays, leur famille ou une intention personnelle, et ensuite la déposer dans un grand cœur délimité sur le sol, en leur disant que nous prierions à leurs intentions.
Mais la plus grande attraction fut celle des tatouages (temporels, donc effaçables) ; chaque jour, la file de jeunes augmentait. Ce fut un excellent prétexte pour parler avec eux de ce que signifiait le cœur ouvert, ou leur partager qu’ « aimer est notre mission », non seulement comme religieuses, mais avant tout, comme chrétiens.
De même, à partir de la question : « D’où viens-tu ? », nous leur montrions le nom de leur pays sur le logo ; s’ils le trouvaient (donc si nous sommes présentes dans leur pays), cela leur causait beaucoup d’émotion ; sinon, ils nous interrogeaient : « Pourquoi n’êtes-vous pas là-bas ? »(spécialement les filles panaméennes) et ainsi se poursuivait le dialogue. Au cas où nous voyions un plus grand intérêt, nous leur proposions de nous donner leur nom et leurs coordonnées pour rester en contact avec eux/elles, pour un volontariat, pour mieux connaître la Société ou regarder de plus près une éventuelle vocation religieuse.
Etre là chaque jour, présentes, et rencontrant tant de jeunes, nous procura une joie et une espérance qui donnent la vie. Ce fut aussi très émouvant de rencontrer des jeunes qui nous connaissaient déjà et/ou qui résonnaient fortement avec notre charisme, ou simplement qui étaient nos compatriotes ou provenant de pays où nous étions allées (comme le Nicaragua). On ne manqua pas d’échanger des photos, des acclamations, des chansons, ou une série de souvenirs partagés avec telle RSCJ ou dans une de nos institutions, qu’ils nous communiquaient avec affection. On a même rencontré un jeune qui, les larmes aux yeux, nous a raconté comment une RSCJ de Cuba l’avait marqué pour toute sa vie. Beaucoup de jeunes et d’adultes du Vénézuela prièrent pour leur pays.
Quelques-unes d’entre nous nous sommes rendues au « campo Santa Maria la Antigua » (Champ Sainte-Marie l’Ancienne) sur la bande côtière, pour écouter le message d’ouverture du Pape. Ce qui nous bouleversa profondément, ce fut de voir la passion, l’enthousiasme et la dévotion des jeunes. Le Pape reconnut que les jeunes ont en eux la capacité de « cheminer », parce quand on commence à marcher, on n’a déjà plus peur. Il déclara aussi que les jeunes ont été artisans de cette rencontre qui unit, intègre et nous fait marcher ensemble ; Il affirma aussi :
Ce furent quatre jours complets de partage avec des milliers de jeunes qui nous rendirent visite à la « foire des vocations ». Nous sommes sûres que maintenant, beaucoup d’entre eux « nous connaissent », d’autres partirent avec l’espérance qu’un jour le nom de leur pays apparaîtra sur le logo. Cette opportunité de pastorale des vocations s’est transformée en une forte expérience de mission: aimer les jeunes et découvrir et manifester ensemble l’amour du cœur de Jésus.
En terminant cette expérience, nous nous sentons très contentes et motivées ; nous remercions la Commission Internationale des Vocations pour son invitation. Cela a été une belle occasion de renforcer nos liens entre Provinces et fortifier l’expérience comme Corps, découvrant et manifestant l’amour du Cœur de Jésus auprès des jeunes.
Section |Nouvelles Internationales|Pastorale des Vocations et des Jeunes
Province |États-Unis et Canada|Mexique