Cartes Postales du passé : Le Jalon de Poitiers

  • Monastère des Feuillants
    Monastère des Feuillants
  • Monastère des Feuillants
    Monastère des Feuillants
  • Monastère des Feuillants
    Monastère des Feuillants
  • Monastère des Feuillants
    Monastère des Feuillants
  • Poitiers - ancienne chapelle
    Poitiers - ancienne chapelle
  • Poitiers - défilé de l'école
    Poitiers - défilé de l'école
  • Poitiers - dortoir des Saint-Anges
    Poitiers - dortoir des Saint-Anges
  • Poitiers - salle d'études des grands
    Poitiers - salle d'études des grands
  • Poitiers - entrée principal du côté du jardin
    Poitiers - entrée principal du côté du jardin
  • Poitiers - salle d'études des petits
    Poitiers - salle d'études des petits
  • Poitiers - dortoir de la Sainte-Vierge
    Poitiers - dortoir de la Sainte-Vierge
  • Poitiers - vue de la cour du pensionnat
    Poitiers - vue de la cour du pensionnat
  • Poitiers - le préau
    Poitiers - le préau
  • Poitiers - vue d'ensemble sur les jardins
    Poitiers - vue d'ensemble sur les jardins
  • Poitiers - cellule de Sainte Madeleine Sophie Barat
    Poitiers - cellule de Sainte Madeleine Sophie Barat
  • Poitiers - Chapelle des Oeuvres
    Poitiers - Chapelle des Oeuvres
  • Poitiers - solitude de la Sainte Madeleine Sophie Barat
    Poitiers - solitude de la Sainte Madeleine Sophie Barat

En juillet 1806, Sophie Barat se rend à Poitiers avec Henriette Girard, l'une des "dames" vivant à Grenoble, qui est beaucoup plus âgée que Sophie et lui est très dévouée. Elles arrivent peu à peu à Poitiers, à la demande de l'abbé Joseph Varin. Elles arrivent au monastère des Feuillants le 10 juillet 1806, après un mois de voyage. Sophie Barat y rencontre les deux femmes qui dirigent le lieu, sur le point de s'effondrer. Avant la Révolution, le monastère était sous la responsabilité de la Congrégation de Notre Dame, qui l'a quitté en 1799/1800. Après cela, un petit groupe de cinq femmes indigènes de la ville a essayé de vivre selon la règle monastique. En deux ans, leur nombre se réduit à deux - Lydie Chobelet et Joséphine Bigeau - qui survivent seules sur place et espèrent créer un pensionnat. En 1806, elles réalisent qu'elles ne pourront pas le faire seules et, avec beaucoup d'espoir, elles acceptent l'aide offerte par l'arrivée de Sophie Barat, la supérieure générale fraîchement élue de la nouvelle Congrégation.

Au cours des deux années suivantes, Sophie et ses compagnons remettent les lieux en état, organisent une routine écrite, une "règle religieuse" à suivre et organisent le noviciat. Après quelques conciliabules et discussions entre Sophie Barat, Chobelet, Bigeau et l'évêque du lieu, la décision d'ouvrir le premier noviciat du Sacré-Cœur est prise. Sophie Barat se rend immédiatement à Bordeaux pour rencontrer un groupe de 6 jeunes femmes vivant ensemble dans une maison dans un vignoble. Thérèse Maillucheau les dirige ; leur intention est d'y commencer une vie communautaire. Mais finalement, Sophie les a convaincues de rejoindre la communauté des Feuillants.

A la fin de l'année 1806, l'avenir des Feuillants est assuré : Sophie Barat, Henriette Girard et dix autres femmes - dix novices ! - y vivent. Neuf pensionnaires sont également présentes. Au fil des ans, Sophie a essayé d'être présente dans cette maison autant que possible.

Aujourd'hui, l'histoire du Sacré-Cœur est toujours présente et importante pour la ville de Poitiers, notamment en ce qui concerne la chapelle qui a été construite grâce à la forte volonté de Sophie.

Pour en savoir plus sur l'histoire de la chapelle

En savoir plus sur l'histoire de la Société à Poitiers

En savoir plus sur la récente restauration de la chapelle